Une génération de jeunes est en train d’arriver dans un monde plus assisté par la technologie que dans toute l’histoire de notre espèce. Et cette génération sera constituée d’esprits percevant les choses différemment de nous actuellement ; c’est-à-dire que leurs schémas de pensée n’accepteront pas automatiquement la plupart de nos croyances, idéologies et systèmes socio-culturels. Notamment, ils seront en désaccord avec nos systèmes orthodoxes d’éducation et de santé. Au niveau de l’éducation, ils demanderont – ou plutôt exigeront – une plateforme éducative assistée par ordinateur, du jamais-vu auparavant parce qu’elle n’a pas encore été créée. Pour ce qui est de la santé, les membres de la génération Phoenix lutteront contre l’acceptation automatique du paradigme médical dominant. Ils refuseront d’être gavés de modèles de pensée dépassés, d’idées erronées et de notions surannées. Pour commencer, observons cette nouvelle phase à partir² de l’éducation.
Une nouvelle phase dans l’éducation et l’apprentissage
La structure, le contenu et la connectivité de cette nouvelle plateforme éducative est déjà en train d’émerger ; et elle constituera une nouvelle phase dans l’apprentissage collaboratif. En d’autres termes, la salle de classe se fait ‘globale’.
Nos systèmes d’éducation antiques devront s’adapter et subir un remaniement et une révision radicale afin de pouvoir répondre à l’orientation et aux besoins grandissants des étudiants. Voici donc ce que j’entrevois :
- Les étudiants ne seront plus cloitrés entre 4 murs : les espaces d’apprentissage seront davantage interactifs, intégrant de nombreux aspects de la dynamique et des groupes de participation virtuels. Cela inclura une interaction et un travail en ligne avec des étudiants issus du monde entier ; l’apprentissage via l’utilisation de jeux-puzzles virtuels et de présentations multimédia sur internet ; ainsi que la connexion à des environnements reposant sur diverses plateformes. Le contexte d’étude deviendra un espace collaboratif ouvert et connecté à d’autres domaines éducatifs sur la planète ; à la fois physique et virtuel. Nous parlons de MOOC (massive online open courses) soit d’énormes cours ouverts en ligne, diffusant l’enseignement et l’apprentissage par les pairs.
- Non seulement les étudiants auront accès à un large panel d’enseignants mais ils pourront également apprendre de leurs pairs à l’échelle internationale. Ainsi, l’enseignement ne correspondra plus au modèle selon lequel une seule personne se tient devant une classe d’élèves. Des seniors, des personnes à la retraite ou des bénévoles du monde entier, etc., se rendront disponibles sur des plateformes en ligne spécifiques dans le but d’offrir leurs services en répondant aux questions sur les forums. Divers intervenants (chefs d’entreprise, scientifiques, artistes-créateurs, conseillers, etc.) se joindront régulièrement aux forums d’apprentissage et interagiront volontiers avec les étudiants pour transmettre leurs propres compétences et leur propre savoir.
- Des plateformes ‘3-D’ en ligne seront également créées en tant que expérience d’apprentissage en immersion. Certains instituts réaliseront des campus virtuels entiers (une extension des campus en ligne) où les étudiants pourront s’inscrire en tant que avatars et suivre les cours virtuels formés d’étudiants de partout dans le monde. Le processus d’apprentissage passera du modèle linéaire à double sens (enseignant-étudiant) à un processus à phases multiples intégrant une variété de possibilités d’apprentissage avec des collaborateurs de tous niveaux. Ces environnements d’apprentissage mixtes – qui ne se feront plus appelés salle de classe – regrouperont également des étudiants de compétences et d’âges variés. De cette manière, les élèves plus anciens, ou plus avancés, pourront également participer au processus d’apprentissage des élèves de niveau inférieur. Par là même, les environnements d’apprentissage ne dépendront plus d’un lieu donné vu que beaucoup de plateformes utiliseront toute une gamme d’espaces collaboratifs virtuels et en ligne.
- Le processus d’apprentissage sera plus divertissant. Il permettra l’insertion de plus de créativité et de temps libre pour le brainstorming (heart-storming). L’interaction entre les étudiants et leurs multiples enseignants sera bi- et non unilatérale. Les étudiants se serviront d’un éventail de jeux virtuels et d’outils de résolution de problèmes leur permettant d’exercer leur créativité. Les plateformes multi-joueurs permettront également aux étudiants de travailler ensemble et de collaborer pour résoudre énigmes et intrigues – comme pour les jeux-vidéos à la différence qu’elles viseront des buts et des finalités constructives.
- Les modules d’apprentissage iront vers le ‘sur mesure’. En effet, les étudiants auront plus d’influence sur le cours de leur apprentissage en fonction de leurs besoins, souhaits et motivations. Les anciens programmes scolaires conçus pour faire des étudiants de la main d’œuvre industrielle n’auront plus lieu. Le monde aura changé de sorte que beaucoup des anciens besoins seront rendus obsolètes. Aussi, les étudiants de la génération Phoenix auront-ils une compréhension instinctive majeure de leurs nécessités. La règle du « un modèle pour tous » ne s’appliquera plus et aura été progressivement supprimée. Autre point important : le ‘système de la carotte et du bâton’ vivra la même fin que les dinosaures. L’ancien système d’examen sera remplacé par un retour sur la compréhension et les capacités émanant des enseignants et des pairs. Les connaissances seront évaluées en termes de compréhension et de capacité individuelles – et non de notation normalisée. Le stress et le doute de soi seront remplacés par l’appréciation et la confiance en soi.
Pour résumer, le système éducatif nécessaire à la génération Phoenix célèbrera la connaissance plutôt que de vouloir la mettre en boite ou de la catégoriser. Les matières de « connaissance » traditionnelle (sciences, mathématiques, histoire, etc.) seront toujours dispensées, mais elles seront agrémentées par une variété de modules plus adaptés aux besoins pratiques et créatifs de cette nouvelle ère. Ce sera comme s’il existait une infinité de sujets très divers à la portée de l’étudiant. La variété des matières créatives, combinée à une gamme d’environnements collaboratifs en ligne, fera passer l’éducation à un autre niveau. De tels environnements d’apprentissage permettront aux étudiants d’avoir un rôle actif dans le choix des contenus, plutôt que de rester passifs et d’en subir la consommation. L’éducation cessera d’être rébarbative, préférant aider les élèves à devenir les co-créateurs de leur monde.
Maintenant, nous pouvons rapidement passer en revue les scénarii possibles face à une génération qui refuse d’être le réceptacle de nos dogmes médicaux dépassés.
La santé à l’ère de la génération Phoenix
Les jeunes sauront plus instinctivement ce qui est susceptible de fonctionner. Pour ce qui concerne la santé et les premiers pas de la génération Phoenix, j’entrevois les changements suivants :
Un virage radical sera opéré vis-à-vis des croyances, de la confiance et de la foi envers l’actuel secteur de la santé. Ce dernier, en tant que marché mondial, a fait du bien-être de l’homme l’industrialisation du mal-être. L’essor de l’industrie pharmaceutique, également appelée ‘Big Pharma’, constitue un conglomérat de joueurs internationaux jouissant d’un pouvoir politique immense. Leur intention est de chercher à asseoir le modèle d’une maladie qui fait profit ; au détriment de la connaissance et des pratiques de bien-être biologiques et naturelles. Le principe fondateur de l’ancien paradigme de « l’industrie du mal-être » consiste en ce que le profit passe avant les patients. Selon de nombreux chercheurs, le profit passe aussi avant les valeurs d’objectivité et de transparence des tests et des résultats des recherches. Le lobby pharmaceutique (ou ‘drug lobby’) révèle son influence néfaste sur la représentation des média et de la politique. Le résultat est confirmé par la perte de confiance naissante en l’industrie pharmaceutique, en particulier au sujet de la vaccination.
Les jeunes de la génération Phoenix seront plus à l’écoute de leur corps ; plus attentifs à ce qu’ils consomment (nourriture et médicaments) ; et ils sauront instinctivement ce dont leur corps a besoin. Ils reconnaitront l’intelligence innée de leur corps. Par conséquent, l’évaluation de notre santé sera moins soumise aux diagnostiques cliniques et reposera davantage sur le propre instinct de chacun. Une intuition accrue sur leur état de santé guidera les gens vers les choix à faire pour eux-mêmes. Il sera plus commun pour eux d’exprimer le sentiment, et l’intention, qu’ils sont en lien avec leur corps et leurs besoins. En parallèle à cela, l’industrie pharmaceutique perdra la face, et sa réputation, alors que sa malhonnêteté vis-à-vis de la maladie sera exposée. La firme mondiale de la santé sera l’un des systèmes majeurs de l’ancien paradigme à souffrir entre les mains du changement (r)évolutionnaire.
Une confiance et un soutien croissants seront éprouvés pour ce qui est actuellement considéré comme « médecine alternative ». Cela surviendra alors que la science continuera de confirmer les principes et les propriétés des champs d’énergie quantiques. Le concept d’échange énergétique, et de médecine vibrationnelle, deviendra monnaie courante et sera davantage recherchée. Cela implique l’utilisation de la conscience humaine dans la guérison à distance. D’après le Dr. Larry Dossey, la guérison à distance et les caractéristiques similaires de l’esprit non-local ont souvent été appelées « intentionnalité à distance ». Durant les années de la génération Phoenix, l’un des revirements importants sera la reconnaissance que la maladie n’est pas uniquement d’ordre personnel, mais plutôt qu’elle touche tous ceux qui nous entourent. L’essor et la reconnaissance des techniques de guérison à distance seront clé pour appréhender et comprendre la santé dans les années post-Big Pharma. Au début, les médecins plus âgés éprouveront des difficultés à accepter la transition. Cependant, au fur et à mesure que la génération Phoenix occupera des postes médicaux, elle introduira avec elle une nouvelle ère de la santé humaine.
La santé et la maladie seront considérées comme un état de transition ; même la mort sera reconnue comme tel. Par conséquent, l’empathie, la compassion et l’amour joueront un plus grand rôle dans le processus de guérison. Déjà, les premiers signes de ce changement sont visibles à travers le monde et lors de nombreuses occasions rarement rendues publiques ; et chez les docteurs et les patients faisant preuve d’ouverture d’esprit. Le bien-être humain est sur le point d’être reconnu comme étant lié au domaine du transpersonnel et du non-local. Les années à venir apporteront plus d’informations et de compréhension sur la santé, la biologie et la nature de la maladie et du mal-être.
L’arrivée de nouvelles connaissances scientifiques aidera les êtres humains à vivre plus longtemps. Cette longévité ira de pair avec les découvertes surprenantes sur la nature de l’ADN humain. Nous arriverons à comprendre que l’ADN agit afin d’activer en nous des énergies spécifiques lorsque notre état, ou fréquence, sont prêts à cela. C’est-à-dire que l’ADN stimule à l’intérieur de l’être humain des fonctions latentes spécifiques, et ce, en fonction des besoins d’évolution. L’ADN sera enfin accepté comme un processus vivant, plutôt que comme ses quelque 3 % destinés à la construction de protéines via des réactions chimiques. Ce processus dynamique se produit de façon quantique et non-linéaire ; et sera approché de manière intuitive, aidant les personnes à avoir une vision instinctive de leur bien-être. Le développement du bien-être personnel et de la santé, associé à une durée de vie plus longue, ne mènera pas à une augmentation mais au contraire à une baisse de la population. Cela s’expliquera par une perte du besoin d’avoir une famille nombreuse pour survivre, comme c’est souvent le cas dans les pays développés. L’instinct s’orientera davantage vers un foyer plus petit et capable d’une attention et d’un soin plus rapprochés. Les couples modernes de la génération Phoenix qui vivent dans des régions très peuplées pourraient également choisir de s’abstenir d’avoir des enfants. Les états modernes pourraient observer une chute, plutôt qu’une hausse, de leur démographie aux environs des années 2030.
Dans les années de la génération Phoenix, les jeunes esprits choisiront simplement de faire les choses différemment – les anciens schémas s’écrouleront. Pour finir, notre société planétaire stabilisera sa population en accord avec les exigences de développement durable. Vivre dans le respect de ce cadre fera partie de la nouvelle compréhension régnant sur la santé et le bien-être humain.
Traduction réalisée par Jennifer Dureau (dureau.jennifer@gmail.com)